Hope Randall est née dans une famille où chaque membre reçoit sa propre vision de la fin du monde, accompagnée d'une date précise, différente pour chacun. Prévenue que l'apocalypse aurait lieu à l'été 1989, sa mère a cherché à fuir son destin en Lada, pour échouer à Rivière-du Loup. Mère et fille n'ont d'autre choix que d'attendre l'inévitable dans le bas du fleuve. Entre en scène Michel Bauermann, ou Mickey, rejeton d'un clan qui produit du béton de père en fils, passionnément irradié par les taches de rousseur et les 195 points de Q.I. de la belle. Hope trouvera un certain réconfort dans les longues soirées en sa compagnie au bunker familial, à l'abri des obsessions maternelles. Mais on ne peut rien prédire lorsqu'on est une Randall et qu'on a rendez-vous avec l'apocalypse. L'auteur de Nikolski nous entraîne au fil d'une étonnante histoire d'amour préapocalyptique où passent David Suzuki, Albert Einstein, quelques zombies, un gourou accidentel et des kilomètres de ramens.