La septième sorcière

Lucky St. James, orpheline d’une mère métisse trop tôt disparue, mène une vie qui ne va nulle part. Pour ne rien arranger, elle découvre que sa grand-mère Stella et elle sont sur le point de se faire expulser de leur appartement de Toronto. En une fraction de seconde, tout bascule. Puis, une nuit, alors qu’elle fait sa lessive dans le sous-sol humide de l’immeuble, elle se glisse à quatre pattes dans un trou dans le mur, happée par un appel irrésistible. Ce qu’elle y découvre? Une cuillère d’argent ternie sur laquelle on a gravé les traits d’une vieille sorcière et les lettres S-A-L-E-M.Cette découverte alerte immédiatement Meena Good de l’existence de Lucky. Meena, une des sorcières les plus puissantes d’Amérique du Nord, s’est vu confier la mission de réunir les détentrices des sept cuillères disséminées aux quatre vents il y a plus d’un siècle. Sous le couvert d’une entreprise de têtes chercheuses qui place des femmes exceptionnelles à des postes de pouvoir où elles pourront influer sur les affaires, la politique et les arts, Meena cherche depuis longtemps les sorcières qui se cachent parmi nous. Lucky est la sixième à se révéler. Une fois rassemblées, elles pourront enfin unir leurs forces pour donner aux femmes du monde entier la place qu’elles méritent.Alors qu’il ne reste plus qu’une cuillère à trouver, Lucky et sa grand-mère s’embarquent dans un voyage périlleux – et parfois désopilant – qui les mènera jusqu’à La Nouvelle-Orléans, où les attend un redoutable adversaire aussi vieux que la sorcellerie elle-même. Cet affrontement décidera du sort des sept sorcières, et de toutes les femmes à leur suite.Dans ce roman fantastique et résolument féministe, Cherie Dimaline nous propose une délicieuse relecture du mythe des sorcières où les forces du patriarcat et du capitalisme sont menacées par la solidarité d’un groupe de battantes qui ne reculeront devant rien pour obtenir ce qui leur revient de droit. « La Septième Sorcière est un livre qui nous embarque dans un périple électrisant, c’est un page-turner de tout premier ordre. C’est aussi, comme on peut s’y attendre avec Dimaline, un livre intelligent. »– Toronto Star