Dans les huit nouveaux enfers, la réforme qui a aboli les anciennes coutumes est bien en place : les damnés, s’ils y subissent toujours leurs tourments, ont maintenant droit à la compassion et à une certaine forme de réhabilitation. Malgré cette réussite, le roi Rel sombre inexorablement dans la mélancolie. Est-ce le souvenir de la porte verte de son enfance qui l’obsède toujours ou celui du père dément qu’il avait alors fui ? L’ouverture d’un passage vers un monde inconnu, sorte de limbes accueillant de singuliers trépassés, permet à Rel de s’y exiler afin de faire le point sur sa longue existence. Mais loin de s’améliorer, son état s’aggrave.Pour Lame, qui a renoué avec son ancien amant et qui craint pour sa vie, la guérison de Rel ne peut qu’être en étroite relation avec la toile inachevée d’un peintre qui a donné sa vie pour sauver son peuple...