Au cœur de la forêt, à l’écart du reste des hommes, un père et son jeune fils mènent une existence sauvage, dure et désolée, semblable à celles des bêtes qu’ils côtoient. Un jour, l’inévitable collision entre cette réalité et celle du monde civilisé se produit, et le fragile édifice mental construit par eux se lézarde, puis s’écroule. Roman d’amour halluciné, à haute teneur métaphorique, Le Jour des corneilles plonge au plus profond de l’âme humaine afin d’en rechercher la source mystérieuse. Et si cette histoire incendiaire et extraordinairement touchante, ce langage si proche d’une certaine innocence, cette forêt évoquant quelque tréfonds de l’être, cette ambiance de maison hantée partout palpable dans le roman, si tout cela était en somme l’illustration des forces vives qui tout à la fois consument et soulèvent chaque homme ?