Dans un récit à mi-chemin entre l’autobiographie et l’essai littéraire, François Gravel nous transporte dans sa jeunesse, où la dépendance à l’alcool semblait être la règle plutôt que l’exception. Avec pour toile de fond ce Québec d’avant la Révolution tranquille qu’il sait si bien dépeindre, il dessine le portrait d’une famille dont la plupart des hommes n’ont pas su s’arrêter après le deuxième verre. Un portrait d’une grande justesse qui plonge dans notre culture collective et nous raconte l’infinie tristesse de ces hommes.